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Comment choisir la meilleure plateforme de crowdfunding pour financer un projet ?

Comment choisir la meilleure plateforme de crowdfunding pour financer un projet ?

Qu’est ce qu’une bonne plateforme de crowdfunding sur laquelle un porteur de projet a le plus de chance possible de voir son projet financé ? Tentative de réponse à cette question fréquemment posée

Nous entendons souvent : « Moi, porteur de projet, j’ai intérêt à mettre mon projet sur une plateforme comme Kickstarter, Indiegogo, Ulule, Bulbintown, Kiss kiss bank bank, Wiseed, Anaxago, Unilend, etc. » Ces plateformes, souvent pionnières, ne manquent certes pas d'atouts, pour autant une telle affirmation ne se légitime pas toujours, et en particulier depuis l’émergence de plateformes spécialisées souvent plus proches de leurs communautés que les plateformes généralistes.


N’oublions pas que le premier vecteur de réussite du financement d’un projet est le projet lui- même :son intérêt intrinsèque, la qualité de sa présentation, l’originalité de ses contreparties, etc.


Une campagne ne réussit que si le projet porté suscite de l’envie et de l’intérêt en soi et non parce qu’il aura été « posté » sur une plateforme plutôt que sur une autre. N’oublions pas également que le deuxième vecteur de réussite d’une campagne réside dans la capacité du porteur de projet à mobiliser les différents cercles de contributeurs : premiers, deuxièmes et troisièmes cercles.


Qu’est ce qu’une plateforme de crowdfunding ?


Une plateforme de crowdfunding, c’est avant tout un support pour présenter des projets doublé d’un système de paiement. Et c’est tout !


La foule ne se rend pas spontanément sur une plateforme de crowdfunding pour y financer des projets ! Elle s’y rend parce qu’elle a été invitée à aller financer un projet déterminé : Qui – dans la foule – s’est déjà dit :


« tiens ce soir au lieu d’aller au cinéma, lire un bon livre ou diner chez des amis, je vais aller sur la plateforme tartemuche.com dont j’ai entendu parler car j’ai 100 € sur moi, pour voir si un projet me plaît ? » Réponse : personne !


Autrement dit qu’une plateforme s’appelle Kickstarter (avec tout le respect à l’égard d’une grande plateforme pionnière) ou larirette.com ne fait rien à l’affaire : intrinsèquement une plateforme n’est pour pas grand chose dans le « funding » d’un projet. Tout au plus contribuera-t-elle spontanément à hauteur de 5% à 10% du financement d’une campagne - ce qui au demeurant, n’est pas négligeable. Dans le monde, seul Kickstarter fait peut-être exception parce que cette plateforme est à l’échelle des Etats- Unis, grande avec des projets parfois très avant-gardiste et que l’on s’y rend par curiosité.


Qu’est ce qu’une bonne plateforme de crowdfunding ?


C’est par définition une plateforme sur laquelle le porteur de projet a le plus de chance possible de voir son projet financé. Le juge de paix - pour autant que les statistiques ne soient pas faussées - est alors le % comparé de projets (en théorie de natures équivalentes) ayant atteints leur objectif de collecte. A cet égard, on constate des écarts qui vont parfois du simple au double entre les plateformes généralistes et les plateformes spécialisées.



Une bonne plateforme de crowdfunding adaptée à un porteur de projet, c'est une plateforme qui a la capacité à mieux fédérer qu’une autre une communauté et à apporter un réel service à valeur ajoutée.


La tarification rentre bien entendu dans le critère de choix mais elle ne doit pas être pas l’essentiel.


Un porteur de projet a ainsi intérêt à pouvoir choisir une plateforme dans sa capacité relative à :


  • lui prodiguer des conseils (juridiques, fiscaux, communication, stratégie),
  • l’encourager,
  • l’aider à la mise en forme de son projet,
  • l’aider dans le choix le cas échéant des contreparties,
  • le freiner si besoin dans ses élans (montants recherchés non réalistes ou incohérents)
  • l’aider dans la constitution de leur troisième cercle, par la création progressive d’une communauté de contributeurs : donateurs, prêteurs, investisseurs.

Il est dès lors manifeste qu’une plateforme pourra d’autant mieux aider un porteur de projet qu’elle comprendra et maîtrisera l’activité du porteur de projet, son environnement, sa sensibilité. Cela milite en faveur des plateformes spécialisées.


Est-ce tout ?


Certes non : la qualité technique « du moteur » de la plateforme, comme dans une voiture, entre aussi en ligne de compte mais il est difficilement appréciable aujourd’hui par un porteur de projet. Ce sujet pourrait donner lieu à de plus amples développements, mais, en substance, une plateforme peut être également appréciée en fonction de :


  • la qualité de son tunnel de conversion (capacité à transformer une volonté de dons ou d’investissement, sans perdre de « clients » en cours de route)
  • sa capacité à permettre un référencement optimisé sur les moteurs de recherche (balise méta, SEO),
  • ses temps de réponses (moins de 1 seconde pour l’apparition d’une page),
  • sa robustesse (temps de disponibilité supérieur à 99%),
  • son niveau de sécurité (capacité à limiter les fraudes)

Mais aussi ses fonctionnalités comme par exemple :


  • les outils de gestion et de pilotage des campagnes,
  • l’analyse possible des données (Google analytics),
  • des outils de gestion des partenaires
  • une fonction ambassadeur propre à faciliter l’accès à un troisième cercle de contributeurs,
  • l’édition automatisée de reçus fiscaux,
  • la personnalisation des mails de remerciements,
  • etc.

En bref, il convient de retenir que la seule notoriété d’une plateforme n’est pas un gage de réussite d’une campagne. L’arrivée de plateformes spécialisées et de by-side players sur le marché (pour peu que la technologie sous-jacente soit de qualité) challengent de plus en plus les grandes plateformes généralistes.