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Vers une sobriété numérique

Vers une sobriété numérique

Mipise s’est engagée dans une véritable transition écologique en réalisant son premier bilan carbone en 2023, avec le soutien de Bpifrance. Cette démarche a permis d’identifier ses principales sources d’émissions. Bien plus qu’un simple constat, ce bilan a déclenché des actions concrètes.

Mipise a engagé sa transition écologique suite à la réalisation de son premier bilan carbone


Cette démarche marque une étape déterminante dans l'engagement de Mipise pour une transformation durable.


Loin de se limiter à un simple diagnostic, cette démarche a déjà donné lieu à des actions concrètes et structurantes :


  • La refonte de près de 40 % du logiciel, notamment de l’UX/UI, selon des principes d’éco-conception ;

  • Le développement d’un nouveau système pour l’établissement de paiement, pensé dès l’origine dans une logique de sobriété numérique ;

  • La sensibilisation et la mobilisation active des équipes autour des enjeux environnementaux.

Ces initiatives, portées collectivement en interne, ont nécessité un véritable effort de réorganisation, de réflexion R&D, et d’adaptation des pratiques techniques. Elles traduisent une volonté claire : intégrer durablement la transition écologique dans le métier de développeur de solutions numériques.


Mais Mipise ne compte pas s’arrêter là.


Forte de cette première étape, l’entreprise s’engage désormais dans la construction d’un plan d’action à quatre ans, co-construit avec ses collaborateurs et partenaires. Ce plan visera à approfondir les actions déjà lancées, à affiner le suivi des émissions, et à ancrer encore davantage l’écoconception et la sobriété dans ses processus métiers.


En associant innovation technologique et responsabilité environnementale, Mipise réaffirme sa conviction qu’il est possible – et nécessaire – de concilier performance numérique et impact positif. Cette démarche, évolutive et collective, s’inscrit dans le temps long et incarne une transformation de fond du modèle d’entreprise.


Construire un avenir plus durable ensemble


Mipise a entrepris entre 2023 et 2024 une analyse approfondie de son empreinte carbone en collaboration avec Bpifrance, dans le cadre du programme Diag Décarbon’Action.


Ce bilan carbone a été mené par Alain Risbourg, spécialiste reconnu de la transition écologique et de la responsabilité sociétale des entreprises.


L’objectif était d’identifier les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre et de définir une stratégie pour réduire l’impact environnemental de l’entreprise.


De nouveaux impératifs environnementaux


L’urgence climatique et les obligations réglementaires croissantes imposent aux entreprises d’évaluer leur impact environnemental et de mettre en place des mesures concrètes pour réduire leurs émissions de GES. Mipise, consciente de son rôle dans cet effort collectif, a décidé de s’engager dans une démarche proactive en réalisant un bilan carbone de ses activités pour l’année fiscale 2023.


Le bilan carbone ne se limite pas à une simple photographie des émissions. Il constitue un outil stratégique pour identifier les leviers de réduction, améliorer la gestion des ressources et, in fine, aligner l’entreprise sur les attentes sociétales et réglementaires en matière de développement durable.


La méthodologie et la portée de l’étude


L’analyse a été menée sur une année complète d’activité en prenant en compte l’ensemble des sources d’émissions.


Elle repose sur des données déclaratives collectées auprès des différentes entités de Mipise. Ces données incluent, entre autres, les consommations énergétiques, les déplacements professionnels, les achats de services et les immobilisations.


Le périmètre de l’étude englobe :


  • Les émissions directes (Scope 1), telles que l’énergie consommée sur site.

  • Les émissions indirectes liées à l’énergie (Scope 2), comme l’électricité utilisée.

  • Les autres émissions indirectes (Scope 3), qui représentent l’essentiel des impacts, incluant les achats de services, les déplacements, l’utilisation des produits numériques vendus, et la gestion des déchets.



Nos résultats


Pour l’année 2023, Mipise a généré un total de 94 tonnes de CO₂e. Ce chiffre est équivalent aux émissions annuelles de dix citoyens français ou encore à parcourir environ 360 000 kilomètres en voiture thermique.


Cette empreinte est relativement modérée pour une entreprise de 20 équivalents temps plein (ETP) et un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros. Cependant, elle révèle des zones d’améliorations, notamment dans les postes les plus émetteurs.


Achats de services : Le principal contributeur

Les achats de services représentent 69,2 % des émissions totales (soit environ 65 tonnes de CO₂e). Ce poste inclut principalement :


  • • Les services d’ingénierie logicielle et de développement informatique, qui contribuent à hauteur de 48 %

  • • Les services juridiques et financiers, représentant 42 %

  • • La sous-traitance de 4%

  • • Et la télécommunications 5%


Ces activités étant au cœur du métier de Mipise, leur poids dans le bilan carbone est cohérent.


Cependant, il existe des marges de progression pour prioriser des fournisseurs plus engagés dans des démarches bas carbone et pour réduire les impacts liés à ces prestations.


Déplacements professionnels et mobilité

  • • Les déplacements professionnels représentent 8,5 % des émissions(7,93 tonnes de CO₂e).

  • • L’avion est responsable de 98 % de ces émissions, bien que les trajets en train soient équivalents en termes de distances parcourues. Une partie des vols concerne des trajets de moins de 1 000 kilomètres, ce qui offre une opportunité significative pour encourager l’usage du train.

Les déplacements domicile-travail, bien que moins impactants, contribuent à hauteur de 2,66 % des émissions. Ils sont effectués en transports en commun, en vélo, en voiture ou encore à pied, participant aux émissions directes.


Utilisation des services numériques

  • • L’utilisation des produits et services numériques vendus par Mipise génère 7,25 % des émissions (6,8 tonnes de CO₂e).

  • • Ce poste est cependant sous-estimé, car il ne prend pas en compte l’impact des équipements des utilisateurs finaux ni les datacenters des solutions cloud. Une analyse plus poussée serait nécessaire pour affiner ces résultats.

Immobilisations et consommations énergétiques

  • • Les biens immobilisés (mobilier, parc informatique, locaux) contribuent à hauteur de 5,32 % des émissions (4,99 tonnes de CO₂e).

  • • En matière énergétique, bien que les bureaux de Paris soient alimentés par de l’électricité renouvelable via Enercoop, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la collecte des données relatives à la consommation de gaz.

Nos pistes d’améliorations et actions prioritaires

Ce premier bilan carbone a permis de dégager des axes d’action concrets, dont certains ont déjà été amorcés au sein de Mipise. La stratégie repose sur une double logique : consolider les initiatives existantes et accélérer les efforts sur les postes les plus émetteurs.


1. Optimiser les achats de services


Représentant près de 70 % de l’empreinte carbone de Mipise, les achats de services sont un levier central de réduction. L’entreprise prévoit de renforcer l’évaluation environnementale de ses prestataires et d’intégrer des critères RSE dans ses appels d’offres. L’objectif est de favoriser des partenaires engagés dans des démarches bas carbone, tout en ajustant les processus d’achats à ces exigences.


2. Optimiser les déplacements aériens


Déjà identifiée comme prioritaire, l’optimisation des trajets en avion – notamment ceux de moins de 1 000 kilomètres – fait l’objet d’un engagement clair. Mipise privilégie désormais les déplacements en train, en particulier pour les missions nationales et européennes. Cette mesure, déjà mise en œuvre pour certains trajets, sera généralisée dans les mois à venir.


3. Ancrer l’éco-conception dans le développement logiciel


Mipise a déjà engagé une refonte structurelle de son logiciel, avec 40 % du code en cours de réécriture, notamment la couche UX/UI, dans une logique de sobriété numérique. Parallèlement, un nouveau système dédié à l’établissement de paiement a été pensé dès l’origine selon les principes d’éco-conception : choix d’architectures techniques économes, rationalisation des fonctionnalités, optimisation des flux de données. Ces démarches déjà en cours témoignent d’un engagement concret et structurant, qui va se poursuivre dans les années à venir pour inscrire durablement ces bonnes pratiques dans l’ADN technologique de Mipise.


4. S’appuyer sur une dynamique interne forte


L’un des enseignements majeurs de ce diagnostic est la mobilisation collective des équipes. L’ensemble des collaborateurs s’est montré volontaire pour contribuer à la collecte de données, comprendre les enjeux environnementaux, et participer à la construction de la feuille de route. Cette implication a déjà permis d’ancrer la transition écologique comme un élément central de la culture d’entreprise. Mipise capitalisera sur cette dynamique pour encourager l’émergence d’initiatives internes, organiser des temps de sensibilisation, et intégrer les préoccupations environnementales dans les décisions du quotidien.


Retrouvez notre bilan GES sur l’ADEME: https://bilans-ges.ademe.fr/bilans/consultation/caf355fc-3fe7-4a38-bf09-00ab13bf0c71/fiche-identite